4 novembre 2014 Kevin Gallmann

La position de conduite.

position_de_conduite_pilotage

Afin d’obtenir le ressenti et l’appréhension optimale à chaque instant, il convient d’adopter une bonne position de conduite. En effet la position va influencer directement sur la réactivité du conducteur ce qui lui permet d’avoir la bonne gestuelle au moment opportun ainsi que d’optimiser son temps de réaction en cas de besoin. Nous allons donc découvrir ensemble cette position dite « de maîtrise ».

Afin d’obtenir le ressenti et l’appréhension optimale à chaque instant, il convient d’adopter une bonne position de conduite. En effet la position va influencer directement sur la réactivité du conducteur ce qui lui permet d’avoir la bonne gestuelle au moment opportun ainsi que d’optimiser son temps de réaction en cas de besoin. Nous allons donc découvrir ensemble cette position dite « de maîtrise ».

Tout d’abord, l’on s’emploie à régler son assise, c’est-à-dire sa position par rapport au pédales, ensuite viendra le dossier par rapport au volant. Lorsque l’on s’installe à bord de sa voiture, il est primordial de faire corps avec son siège, pour se faire on plaque bien son dos et son bassin au fond du siège. C’est cette « liaison » corps-siège qui va assurer les remontées d’informations du véhicule à son pilote (système proprioceptif). Alors que l’on est bien plaqué dans son siège, il faut débrayer à fond et régler son assise de façon à conserver un angle de flexion au niveau du genou gauche en phase de débrayage ; la jambe ne doit absolument pas être tendue.

Maintenant le haut du corps. On colle ses épaules au dossier, on empoigne le sommet du volant (le volant n’étant pas verticale, le point le plus éloigné du dossier est le sommet du volant) et à la manière du genou gauche, il faut pouvoir conserver un angle de flexion au niveau des coudes. Ainsi lorsque vous placez vos mains à 9h15 sur le volant l’angle formé entre les avant-bras et les bras doit être de l’ordre de 90° à 120° et le dos est assez droit. Il ne reste plus qu’à vérifier que la jambe droite peut se mouvoir en toute liberté en passant du frein à l’accélérateur sans que le genou ne vienne heurter la colonne de direction ou le volant lui-même.

Pour terminer, le pied gauche est toujours posé sur le repose-pied : situé à gauche de la pédale d’embrayage ; le talon droit est en face de la pédale de frein afin d’assurer une pression de freinage maximale en cas de besoin et c’est lui-même qui fait office de point de pivot pour que la pointe du pied puisse aller accélérer.

Même si cette position vous dépayse au début, le confort venant à l’habitude, elle deviendra vite « votre » position et vous y serez très à l’aise au bout de quelques jours.

Par Kevin GALLMANN, Président d’Auto-Maîtrise, www.automaitrise.fr

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